Législation
des congés payés
La règlementation en matière de congés payés (articles L3141-32 et s. du code du travail & D1325-1 et s. du Code des Transports) fait obligation, notamment aux entreprises de transports et activités connexes
à une Caisse de Congés Payés
assurer le paiement des indemnités
de congés à certaines catégories
de leurs salariés
justifier aux agents chargés
de l’Inspection du Travail
et aux contrôleurs agréés
La législation
Code du travail
Article L 3141-32
Des décrets déterminent les professions, industries et commerces pour lesquels l’application des dispositions relatives aux congés payés comporte des modalités particulières, telles que la constitution de caisses de congés auxquelles les employeurs intéressés s’affilient obligatoirement.
Ces décrets fixent la nature et l’étendue des obligations des employeurs, les règles d’organisation et de fonctionnement des caisses ainsi que la nature et les conditions d’exercice du contrôle de l’Etat à leur égard.
Article L 3141-33
Les caisses de congés payés peuvent nommer des contrôleurs chargés de collaborer à la surveillance de l’application de la législation sur les congés payés par les employeurs intéressés. Ceux-ci fournissent à tout moment aux contrôleurs toutes justifications établissant qu’ils se sont acquittés de leurs obligations.
Pour l’accomplissement de leur mission, les contrôleurs disposent des mêmes pouvoirs que ceux attribués aux agents de contrôle de l’inspection du travail. Tout obstacle à l’accomplissement de cette mission est passible des sanctions prévues à l’article L. 8114-1.
Les contrôleurs sont agréés. Cet agrément est révocable à tout moment.
Les contrôleurs ne doivent rien révéler des secrets de fabrication ni des procédés et résultats d’exploitation dont ils pourraient prendre connaissance dans l’exercice de leur mission.
Code des transports
Article D 1325-4
Au début de chaque mois, l’employeur déclare à la caisse compétente pour la localité où est fixé le siège de l’établissement le salaire du personnel employé au cours du mois écoulé.
Les salaires de ce personnel continuent à être déclarés :
1 – Jusqu’au 1er octobre, lorsque le salarié est employé dans l’entreprise depuis moins de six mois, le 1er avril suivant la date de son embauchage ;
2 – Jusqu’au 1er avril lorsque le salarié est employé dans l’entreprise depuis moins de six mois le 1er octobre suivant la date de son embauchage.
Toutefois, l’employeur n’est pas tenu de déclarer :
a) Le personnel administratif ;
b) Le personnel non administratif lié à l’entreprise par un contrat à durée déterminée conclu pour une année au minimum et ayant acquis date certaine par enregistrement. En cas de résiliation d’un tel contrat avant le terme d’une année, la situation du travailleur sera appréciée compte tenu des règles prévues aux alinéas 1 et 2 du présent article. La caisse ne pourra cependant exiger le paiement des cotisations afférentes aux salaires versés pendant la période de référence écoulée, lorsque le congé acquis au cours de celle-ci aura été effectivement pris par l’intéressé.
L’employeur peut également faire assurer par la caisse, moyennant le versement des cotisations correspondantes, le service des congés au personnel dont la déclaration n’est pas obligatoire.
L’employeur adhérent est tenu de se conformer aux prescriptions des statuts et règlement de la caisse. Les effets de son affiliation ne peuvent en aucun cas remonter au-delà de la date d’ouverture de la période de référence écoulée
Article D 1325-5
La cotisation de chaque entreprise affiliée est déterminée par un pourcentage du montant des salaires payés aux travailleurs déclarés. Ce pourcentage est fixé par le conseil d’administration de la caisse.
Le règlement intérieur de celle-ci précise les périodes et les modes de versement des cotisations, les justifications dont ce versement doit être accompagné ainsi que les vérifications auxquelles doivent se soumettre les adhérents.
Circonscription
21 départements, de Nice à Tarbes
en passant par Marseille